mardi, juillet 24, 2007

Legal Statement : ACME vs Wile E. Coyote


VS


My client,
Mr. Wile E. Coyote, a resident of Arizona and contiguous states, does hereby bring suit for damages against the Acme Products Corporation ("ACME"), manufacturer and retail distributor of assorted merchandise, incorporated in Delaware and doing business in every state, district, and territory. Mr. Coyote seeks compensation for personal injuries, loss of business income, and mental suffering caused as a direct result of the actions and/or gross negligence of said company, under Title 15 of the United States Code, Chapter 47, section 2072, subsection (a), relating to product liability.

Mr. Coyote states that on eighty-five separate occasions he has purchased of the Acme Company (hereinafter, "Defendant"), through that company`s mail-order department, certain products which did cause him bodily injury due to defects in manufacture or improper cautionary labelling. Sales slips made out to Mr. Coyote as proof of purchase are at present in the possession of the Court, marked Exhibit A. Such injuries sustained by Mr. Coyote have temporarily restricted his ability to make a living in his profession of predator. Mr. Coyote is self-employed and thus not eligible for Workers Compensation...

-----------------

Mon client,
Mr. Wile E. Coyote, résident en Arizona et ses états voisins, vient devant la cour porter plainte pour dommages contre la ACME Products Corporation ("ACME"), fabricant et détaillant de marchandises diverses, sis dans l'état du Delaware et faisant commerce dans tous les états, districts et territoires du pays. Mr Coyote demande compensation pour dommages corporels, perte de chiffre d'affaires et souffrances psychologiques, conséquences directes des actions et/ou des graves négligences de la compagnie susnommée, en vertu de l'article 15 du code des Etats-Unis, chapitre 47, section 2072, sous-section (a), relative à la fiabilité des produits manufacturés.

Mr Coyote affirme que en 85 occasions distinctes il a acheté à la compagnie ACME (ci-après "le Défendant") au travers du service de vente par correspondance de cette dernière, certains produits qui lui ont causé des dommages physiques en raison de leurs défauts de fabrication ou de l'inexactitude de leur notice d'utilisation. Les bons de livraisons à Mr Coyote, preuves de ses achats, ont été remis à la Cour comme Pièce à conviction A. Les blessures reçues par Mr Coyote ont temporairement réduits sa capacité à vivre de son métier de prédateur. Mr Coyote est en profession libérale et de ce fait ne peut bénéficier des assurances chomage...

-----------------


La suite ici... c'est poilant mais il faudra faire la traduction vous-même :-)



lundi, juillet 23, 2007

German Chaos !

Le Nurburgring est d'habitude une fournaise réputée pour ne pas proposer de courses palpitantes. Ce dimanche cependant, une averse courte mais folle déversa un impressionnant volume d'eau sur la piste, faisant entrer l'édition 2007 du Grand Prix d'Europe de F1 dans les annales!

A peine 2 tours après le départ de grosses gouttes atterrissent sur le bitume en rang serré. Les pilotes, sont tous partis tous en dry, les passerelles de course montrent les premiers signes d'inquiétude. Une seule réagit pourtant instantanément, c'est Spyker qui rappelle le désormais célèbre Markus Winkelhock dès la fin du tour de formation pour le chausser de full wet. Entre temps, un déluge biblique fait passer la piste de délicate à impraticable, aidé par une faiblesse congénitale du tracé dont la forme vallonnée crée de véritables lacs à certains endroits!

Si Raikkonen, impeccablement parti en tête, glisse, rate son entrée dans la pit lane et doit repartir pour un tour ubuesque, le reste du peloton s'engouffre dans les stands sans coup férir pour changer de pneumatiques, laissant en piste Winkelhock, Markus, fils du Grand Manfred Winkelhock, régional de l'étape et seul à avoir fait ce changement au bon moment! Il s'ensuit que le jeune allemand, qui remplace l'infortuné Christijan Albers et participe à son premier Grand Prix... en est le leader! Que Hamilton ou Raikkonen aient réussi pareil exploit et on aurait conclu à une manifestation évidente de génie. Mais c'est Winkelhock, donc il s'agit de chance.

A peine 5 minutes se sont écoulées depuis le départ du Grand prix, le Safety Car est alors lancé par la direction de course pour tenter de sauver ceux qui peuvent l'être mais las! Les cieux veulent en finir et déploient les grands moyens pour pourrir cette course : c'est par seaux que la pluie tombe désormais.

Sous une telle douche seuls les full wet de la Spyker de Markus font bonne figure, derrière on est en wet et ces pneus intermédiaire sont complètement dépassés. C'est l'hécatombe : Button, Hamilton, Sutil, Rosberg et Speed s'empilent incontrolablement dans les graviers d'un même virage. Partout ca glisse, ca frôle, ca aquaplane, bref on ne pilote plus, on survit en tentant d'éviter la casse. On frôle même une nouvelle fois la catastrophe - après le full face à 240km/h de Hamilton la veille - lorsque la Toro Rosso (Reb Bull) de Luizzi pirouette sans fin avant de terminer à un poil de l'empattement de l'énorme tracteur de désincarcération venu à la rescousse de ses concurrents ensablés. Si le timing avait été moins bon, la STR s'encastrait sous le tracteur au lieu de rebondir sur son énorme pneumatique arrière et ce dernier sous l'effet du poids de l'engin et de la pluie pouvait mettre à mal la machine et son pilote.

Devant, Winkelhock continue sa marche victorieuse à train de sénateur mais bientôt le Safety Car lui même est débordé et manque l'opprobe suprême d'une sortie de piste à plusieurs reprise, les gros pneus du V8 Kompressor AMG embarquant eux aussi plus d'eau que ce qu'ils savent digérer. La direction de course jette une éponge bien imbibée : drapeau rouge, course stoppée.



A la reprise, le bienheureux Winkelhock voit sa fortune rapidement ramenée à de juste proportion par le peloton, avant d'abandonner sur panne hydraulique. Mais il aura brillé et c'est l'essentiel. La panne hydraulique est une maladie contagieuse et faute de protection adéquate Kimi est frappé du même mal. Iceman faisait pourtant un beau retour au premier plan, il était l'homme le plus rapide du moment et pouvait espérer un podium sinon la victoire.

Une légère reprise de la pluie à 8 tours de la fin fût l'occasion pour l'ingénieur de course de Kovalainen de s'illustrer: après des propos désagréables balancés dans le casque de son pilote du genre "le pilote devant est en train de ruiner ta course - sous-entendu ma stratégie - dépasse le donc!" (Coulthard avait une jour répondu "Quelle bonne idée!" à son ingénieur de course qui lui donnait le même conseil) ou encore "Tes pneumatiques sont ok Heikki, tu peux les utiliser", humiliant son pilote en direct devant des millions de téléspectateurs, il pris la funeste décision alors que celui-ci pilotait sa Renault à la 4ème position, de le faire rentrer pour un inattendu changement de pneus, repassant de dry à full wet sur une piste qui pensait-il allait redevenir impraticable.
Grossière erreur: la pluie se fit légère, les autres pilotes se contentèrent de wet et le finlandais atterrit à la 8ème place, incapable de résister aux assauts ni de revenir sur les autres voitures devenues plus rapides que lui. On n'entendit plus l'ingénieur et ses conseils avisés.

La pluie fut également l'occasion pour Massa de se montrer une fois de plus incapable de résister au Taureau des Asturies. Le double champion du monde espagnol le mis au pas si vite que le brésilien tenta une manoeuvre désespérée pour reprendre une corde qui ne lui appartenait déjà plus, heurtant le ponton gauche de la McLaren.

Furieux, Alonso ne fit pas porter le message après-course et les caméras du monde entier saisirent ainsi ce dialogue étonnant :

Alonso : "Ce genre de choses ne se font pas !"
Massa : "De quoi tu parles ?"
Alonso : "Ne fais pas le malin, tu le sais très bien : tu m'as heurté exprès, tu as donné un coup de roue pour me jeter dehors !"
Massa : "Quoi ? Vas te faire foutre !"
Alonso : "Toi vas te faire foutre ! La prochaine fois, je te colle au mur !"



Men will be men. Alonso s'est excusé par la suite d'avoir provoqué le brésilien mais on a pu voir qu'un esprit de saine compétition règne en ce millieu de saison tendu!

Podium final : Alonson P1 et Massa P2. Webber en P3 égale sa meilleure performance en F1 et offre un de ses rares podiums à Red Bull Racing, son employeur.

Le malheureux Hamilton aura connu un week-end "sans" comme il vaut mieux les éviter: gros carton en qualif, superbe départ ou il remonte de la 10ème à la 4ème place...avant qu'une BMW en perdition ne lui occasionne une crevaison. Le malheureux rentre alors au stand pour remplacer l'enveloppe déchirée par un pneu neuf pour sol sec, et évidemment dans un ballet parfaitement synchronisé il se met à pleuvoir dès sa sortie de pit, l'envoyant presque aussitôt dans les graviers. Il finira 9ème, finissant une série phénoménale de 9 courses sur le podium, du jamais vu en F1. Seuls Schumacher (19 podiums consécutifs) et Alonso (15 podiums consécutifs) ont fait mieux mais ce n'était pas pour leur première saison!

mercredi, juillet 18, 2007

Travailler plus pour gagner plus : l'avis du soleil

Chaque soir, à la belle saison, vers 20h, le soleil se couche sur le val d'oise... dans mon bureau. Je m'explique: l'astre de jour part pour sa nuit dans un axe qui traverse pile-poil la baie vitrée ouest of my office.

L'irradiation sur ma place est alors si forte que la clim n'est plus d'aucun secours, je cuit littérallement, apportant à ma couleur naturelle une indésirable couche supplémentaire. Il est temps de partir. Il m'arrive parfois de me sentir très irradié en quittant mon siège, ma démarche n'est pas assurée, j'ai probablement l'oeil éteint, l'air las. Ce sont les effet du rayonnement auquel j'ai été soumis, ayant résisté parfois jusqu'à une demi-heure.

Je vous prends donc ce soir à témoin de ce que si je n'ai pu terminer la rédaction de ce protocole que j'aurai dû envoyer demain matin, c'est bien de la faute de l'astre et non de la mienne. Après 20h plus de bureau.

Les preuves : La bille noire au centre de l'image est bien le soleil, que mon appareil voile pudiquement pour je ne sais quelle raison technique. Sur l'image de droite vous pouvez observer les effets des irradiations sur un dossier posé sur le rebord de fenêtre par la trace de mon presse papier "Shanghai Science and technology Museum" (un bombardement neutronique vous dis-je, une guerre invisible! a t-on vérifié l'agenda de Poutine?):



Mon assise, devenue impraticable (notez le reste du bureau à l'ombre, la partie ne se joue qu'à MA place) :



C'est pas que j'aime me plaindre, mais là c'est trop. La question est donc, y a t-il un syndicat, un bureau à l'Elysée, un quelconque endroit ou on puisse se plaindre de ce que la nature nous empêche de travailler plus pour gagner plus?

mardi, juillet 17, 2007

Du transport en agglomération

Au beau milieu de la nuit de vendredi dernier, vers 3/4 h du matin j'ai surpris l'installation des premiers Velib' de Paris :



Brillante initiative de la Mairie de Paris que je ne manquerai pas d'essayer à la première occasion. L'engin couleur gris souris a un design unisexe acceptable, un poids de 22 kg raisonnable pour un vélo qui connaîtra de nombreux utilisateurs pas toujours douillets et promet d'être disponible en quantité : 20 600 unités réparties dans 1 451 stations tous les 300 mètres dès décembre 2007.

Le dossier de presse ici

L'occasion d'ailleurs, puisqu'on ne me demande pas mon avis, de le donner sur la question des modes de transports en agglomération.

Je suis, chacun le sais, un automobiliste forcené. J'abats près de 50 000 km par an, ce qui n'est pas une contrainte pour moi car j'aime être au volant. Je profite d'ailleurs du temps passé derrière le cerceau pour me livrer à une autre activité: téléphoner. Tous ceux que je connais se sont déjà forcément entendu répondre un jour "je te rappele de la voiture".

J'évite presque de téléphoner en dehors de la voiture afin de ne pas perdre un temps précieux les yeux dans le vide ou interrompre une activité quelconque pour parler dans un combiné: je traite tout depuis la voiture. Je ne comprends pas d'ailleurs cette chasse au kit main libre qu'on nous promet, je ne vois pas en quoi parler à un interlocuteur par ondes est plus déconcentrant que parler à un passager de sa voiture qui vous distraira certainement même par ses mimiques qui vous feront rire en le regardant - donc sans regarder la route ou vous donneront envie de lui en coller une.

Ou alors il faudrait une loi qui interdise de tourner ou baisser la tête quand on est au volant. Et une autre qui interdise de parler à ses passagers. Et, ca va de soit, une autre qui punisse vertement les passagers qui adresseraient la parole au conducteur au mépris total de leur propre sécurité!

Bon arrêtons là, cette digression et revenons sur nos agglomérations et leurs tentatives de limiter le traffic. Des initiatives comme Velib' me paraissent intelligentes. Le Paris à vélo que connaîtront nos petits-enfants naît peut-être sous nos yeux.

En attendant j'ai du mal à comprendre le mal que se donne l'administration Delanoë pour empêcher les banlieusards de rentrer en voiture dans Paris et pis encore, d'y circuler, quand il n'existe pas ou peu de parkings aux abords de la capitale pour inciter lesdits banlieusards à y laisser leurs véhicules afin de rentrer dans Paris à pied et en transports en commun, voire en Vélib'.

Dans une ville de banlieue parisienne comme la mienne, vous devez laisser votre véhicule aux abords de la gare sur un parking payant et pour une durée limitée de surcroit. Donc vous payez le parking, vous payez le train, puis en rentrant, forcément après le temps limite de stationnement continu autorisé, vous récoltez une amende pour vous apprendre à essayer d'être un bon citoyen! Un non sens total.

Le réseau de transport urbain Parisien est dense et bien fourni, on continue de lui apporter des améliorations importantes, sur les déplacements interbanlieues par exemple ou sur la petite ceinture. Je suis loin d'être un adepte du tout faussement gratuit mais là il me semble que pour réussir son pari, l'agglomération Parisienne doit à présent réussir ses parkings : gratuits et nombreux aux abords des gares dans les villes de banlieue et aux portes. Après seulement on peut compliquer la vie des écervelés individualistes qui pénètrent tout de même la capitale au volant de leur véhicules personnels. Je ne serait même pas contre un péage urbain pour les calmer.

Avez-vous déjà été faire les magasins en voiture un samedi après-midi? Si vous avez vécu cet enfer, imaginez plutôt cette journée idéale, transportement parlant : vous quittez votre domicile Montlignonais un samedi matin, arrivez dans votre verdoyante gare de banlieue, y laissez votre véhicule aux soins de la municipalité pour la journée entière sans dépenser un scheckel. Muni de votre abonnement "TTTW" (Tous Transports Travail et Week-end) vous vous installez confortablement à bord du rapide en direction de Paris qui vous dépose à la porte Maillot 15 minutes plus tard. Là, vous empruntez le tramway transparisien qui traverse la capitale de part en part par sa surface et l'abandonnez au Tuileries. A la station Vélib' de cet arrêt, vous choisissez une machine et pédalez tranquillement dans le centre, interdit aux voitures non-commerciales en semaine jusqu'à 16h et le week-end...

lundi, juillet 09, 2007

Awesome Picco Z !!!

Ce petit hélicoptère rends vite ouf di iouf di nelsh. Il y a 15 jours j'ai craqué sur un modèle rouge chez Toy's R us. Le temps que je paufine mon pilotage et certaines batailles auront bien lieu...

Le Silverlit rouge chez moi :



Une astuce pour les dodoses : une punaise fixée au bout de l'appareil assure un contrôle du vol en avant bien meilleur ! Le web ici.

Quelques démos (Ce sera moi bientôt!):



What a great little toy! Mdr

Grand Prix de France F1 (le vrai!)

Dimanche 1 juillet, 6h du matin, je sors d'une nuit blanche. Mais je suis un inconscient dès lors qu'il s'agit de Formule 1 et je m'installe donc au volant de mon bolide pour quitter la région Angevine en direction de Magny-Cours. En direction du parking du MacDonald de Cosne sur Loire très exactement. J'y ai rendez-vous avec mon pote Arnaud, arrivé en train (! la mission!) pour y récupérer les sésames de notre entrée sur ce circuit qui accueille sa dernière compétition de F1.

Bien que m'étant arrêté dans toutes les aires de repos pour me relancer à coup de cafés serrés, j'arrive à l'heure prévue et je donne enfin le volant à Arnaud après un McMorning mérité. Je peux fermer les yeux pour une petite heure accordée par les embouteillages monstres des abords du circuit.


Je comprends que la FOA ait perdu patience et choisi de quitter ce circuit situé juste au milieu de nulle part. Il est servi par une misérable nationale qui fait le bonheur d'un héliport placé juste en face de l'entrée principale. Une noria d'hélicoptères y fait un ballet bruyant et venteux avant et après le GP pour permettre aux pilotes, VIP et autres invités de marque de s'échapper de cet enfer routier au plus vite. Les autres - nous - restons cul à museau, avec le choix de cuire excités et agités ou de faire payer à la nature le frais de notre habitacle climatisé avec les moteurs laissés tournants. La veille un des hélicos s'est écrasé près du circuit, tuant son pilote et un passager, et blessant les autres assez grièvement. Il vaut peut-être mieux les bouchons finalement.

Nous voilà Arnaud et moi, ravitaillement en victuailles et boissons fait, à notre place en tribune G, à une hauteur idéale. Après une mise en grille sans incident, les 22 énervés se précipitent vers le premier virage mais le Ferrari de Massa garde comme prévu la tête de course.



Derrière lui, le prodige Anglais Hamilton se fait ravir la deuxième place par l'As Finlandais Raikkonen. Le taureau des Asturies avait joué de malchance : auteur du meilleur temps de qualif, il avait cassé sa boite dans le tour de décélération et la réparation l'envoyait à la dixième place, comme le prévoit le règlement 2007 alambiqué de la F1.

Il s'élancait donc de la grille dans cette position mais nous offrit le spectacle d'une remontée aux forceps jusqu'à la BMW de Kubica, 7ème, qui refusa net d'avoir le rôle de celui qui se pousse dans "pousse toi de là que je m'y mette". Le temps perdu ne se rattrappe pas en F1, il fallu tant de tours à Alonso pour triompher du polonais que la sixième place était désormais hors de sa portée.

Devant, Hamilton fit illusion sur les traces de Raikkonen un moment, sans aller jusqu'à menacer Iceman. Ce dernier cachait bien son jeu: à la faveur du deuxième ravitaillement de son coequipier brésilien il enchaîna une série de tours parfaits, brûla scientifiquement sa gomme dans des virages choisis, puis plongea au pit tel une souris harcelée dans son trou :-) Le résultat arriva en monnaie sonnante et trébuchante dès sa sortie : P1.


C'est dans cette position que les trois premiers franchirent la ligne, signant la deuxième victoire de la saison pour le finlandais dont le regard d'acier n'est attendrit dit t'on que par la vue de l'Absolut - n'en déplaise à la croupe de sa Miss Scandinavie de femme, la seconde position pour le petit brésilien de la Scuderia, la troisième échoyant à "Sir" Hamilton, lequel posait ainsi son huitième podium en huit courses!

Petite surprise au moment quitter notre place : les grilles sont ouvertes par l'organisation qui invite le public a venir profiter une dernière fois de la piste! Arnaud et moi ne nous faisons pas prier et nous voilà gambadant sur ce bitume que je foule pour la première fois en 4 ou 5 présences à ce GP!



Pour terminer ,j'enseigne à Arnaud une astuce : plutôt que d'aller nous énerver dans l'embouteillage de sortie du circuit, nous allons à pied jusqu'à l'héliport ou, à son grand ravissement il voit passer devant lui tranquillement et à pied le flamboyant Flavio Briatore (Arnaud a même droit à un clin d'oeil et un geste de la main en retour à son salut), suivi à intervalles de Alonso, Fisichella, Barrichello, Button et j'en oublie.




En fait les gens, pressés de partir, sont peu nombreux à venir à cet endroit chercher autographes et autres photos qui sont pourtant faciles à obtenir alors. En tout cas Arnaud est gâté pour sa première à un GP... qui sera aussi la dernière à Magny-Cours!

D'ailleurs malgré la présence de la Ministre Bachelot - qui en lui remettant la coupe du vainqueur a manqué d'embrasser le Finlandais sur la bouche parait-il, la coquine - le Boss Ecclestone n'a pas fait le déplacement : "je n'aime pas assister aux enterrements" a t-il commenté, brutal as usual, au sujet de cette toute dernière édition de Magny-Cours.


Mariage du Oustif !

Le mariage de Audrey et Fabrice ouvrit une nouvelle ère avec un faste inoui, de la libérale synagogue Copernic aux ors des salons Wagram, des limousines aux cadeaux des invités. Celui de Gina et Bruno rivalisa en faste et s'offrit le luxe insolent du déplacement d'un aéropage complet familialo-amical dans une charmante ville de l'English Riviera - car elle existe - nommée Torquay. Il y aura désormais le mariage de Stéphane "Oustif", ami modèle, associé modèle, directeur financier modèle et de Céline, la nouvelle madame, tant il fixa des standards désormais inatteignables pour les molles bourses.


J'eu l'honneur d'emmener le marié à mon bord jusqu'à la mairie de Bocé, bourgade perdue dans la campagne Angevine. La bugatti de collection de l'oncle ayant connu un sort funeste au détour d'un virage la veille, c'est à bord du 4x4 BMW de son père que la mariée arriva, le bustier aguicheur et merveilleusement vêtue de blanc. Ce fut rapide, "Oui" et "Oui" - tiens, quelle surprise - et hop, direction l'église devant des villageois médusé d'acceuillir un tel cortège dont les plaques d'immatriculation des grosses berlines trahissait l'origine.


A l'église un deuxième honneur m'attendait puisque j'étais témoin du marié. L'office, solennel mais plein de vie passa trop vite et les nouveaux époux furent aussitôt après emmenés dans quelqu'endroit secret par le photographe.


Des gites avaient étés réservés dans toute la région pour les convives. Le nôtre était tenu par un agréable couple de sexagénaires qui vivent dans un vrai paradis avec jacuzzi assez large pour 10 personnes. Pour éviter que les excès de la fête ne se paient en collections de tronc d'arbres sur capots, des navettes aux chauffeurs sobres passèrent chercher les invités à leur gîte. ces mêmes navettes firent à partir de minuit un service de dépose des convives toutes les heures jusqu'à 5h. Du grand art en matière d'organisation, prend en de la graine ô lecteur, pour ton plus beau jour de ta vie s'il se présente : or-ga-ni-sa-tion!

Arrivés à la Mancelière, maison familiale de Céline, nous comprîmes que the best was yet to come. Pas moins de trois jardins entourent la demeure, dont un magnifique jardin japonais. Un Jazz band de 12 personnes nourissait les oreilles, pendant que la bouche furetait dans les 3 buffets ou les morceaux exquis disputaient la place aux vins, champagnes et alcools à étiquette.

Nous passâmes à table et le repas, excellent et servi dans un ballet théâtral fût agrémenté entre les plats par un magicien qui me rendis mon billet de 20€ dans un oeuf que je cassai moi même - tour surprenant dont je crus percer le secret. Il se termina par une fontaine de champagne.


C'est à l'extérieur des jardins, que les festivités continuaient : rien moins qu'un feu d'artifice digne d'une bourgade moyenne pour le 14 juillet de l'avis de l'artificier lui même à qui Virgil et moi le demandions, un faste inoui vous dis-je comment faudra t-il vous l'expliquer?

Enfin le bal commença, ouvert par les mariés comme il se doit sur une valse qu'aurait regrettée la belle époque. Evidemment cela ne pouvait durer plus que le symbole et très vite des sons modernes et puissants remplirent l'air pour que nous nous déchaînions sur le dance floor. Allez, encore une merveille d'organisation? la piste de dance, assez grande pour nous acuueillir tous sans heurts génants, était disposée sous une large tenture, ce qui fait que lorsque vers 1h du matin il se mit à pleuvoir pas une goute ne mouilla ceux qui ne le voulaient pas!


Revenu à 5h30 au gîte je me plongait avec Virgil et Alex dans le jacuzzi de la demeure qui tint toutes ses promesses, me relaxant tant et plus. J'en avais bien besoin puisque, sans une minute de sommeil au compteur je repris immédiatement le volant pour abattre les 4 heures de route qui me séparaient de Magny-Cours. Je ne pouvais en aucune façon manquer le dernier Grand Prix de France couru sur les terres Nivernaises...