lundi, octobre 30, 2006

Mug Numéro 150 !

Ca y est, le 150ème Mug de ma collection privée personnelle di iouf est arrivé ce matin sur mon bureau. Il est un don de M. Zarno, de retour de Dublin où entre 28 pintes il a, dans un éclair de lucidité, saisi ce numéro historique au Starbuck Coffee. J'imagine la scène.
Ma petite collection compte donc désormais 150 Mugs, soigneusement disposés dans rien moins que 3 vitrines dans mon bureau. Les visiteurs méritants se voient offrir le café ou le thé dans un Mug choisi par votre serviteur. Les autres boivent - quand ils boivent - dans de vilaines tasses blanches façon cuivre anonyme Parisien. Réservons le meilleur pour l'Elite.

Certains sont vraiment anonymes mais je dois dire que la plupart de mes mugs ont une histoire ou sont liés à un copain.
Par exemple une de mes plus belles séries de Mug me fut rapportée par Lolo de retour de son road trip en Espagne: 6 d'un coup, soit 4% de la collection, soyons précis.
Après avoir acheté le seul exemplaire disponible à mon nez et à ma barbe sur un marché de Shanghai, Bruno, travaillé par le remors comme il me l'avoua, me l'offrit plusieurs mois plus tard. Voyou va.
Je n'ai toujours pas compris le sens secret du don par Joseph d'un Mug rouge " Che Guevarra", personnage historique qui comme on l'imagine, partageait la même vision économique que la mienne mais était révolutionnaire pour le style.

samedi, octobre 28, 2006

Run parisien en Féfé

Il y a quelques mois je déjeune un midi avec mon frérot Dan, le plus couillu des vendeurs BMW dans cette partie de la Galaxie. A l'heure du dessert il me sort les clés d'un engin rouge flambant neuf et me congédie d'un "va t'amuser" aussi simple et direct que le personnage lui même. Voici 38 petites secondes extraites de cette demi-heure de pur bonheur :

Tellement ça envoie que j'ai roulé pendant 5 minutes avec le frein a main serré sans m'en rendre compte! A quand le prochaine fois Vlad di iouf?

mardi, octobre 24, 2006

Schumi, c'est fini!

Interlagos au Brésil, Dimanche 22 octobre 2006, il est 17h45. Michael Schumacher remet en place le volant de sa Ferrari, se redresse et retire le casque aux 7 étoiles : il n'est plus pilote de Formule 1.

En 1991 il prend le volant d'une Jordan en Belgique et parcours quelques kilomètres avant d'abandonner, mais l'essentiel est fait. 7 titres, 22 Hat-trick et 91 Victoires plus tard (c'est 1 de moins que le nombre de victoires Prost-51 additionné à celui de Senna-41, soit 92) , il quitte le baquet après 16 ans de compétition et un règne sans partage de 6 ans sur la F1. Au Brésil, pour son dernier run, il s'est battu comme un lion - 14 dépassement en piste, 63 secondes regagnées sur Massa après une crevaison qui l'avait relégué à presque un tour!- comme pour montrer que son exceptionnelle agressivité en piste vaut aussi lorsqu'il n'y a plus rien à gagner, pour la beauté du spectacle. Raîkkonen s'en souviendra, il aura été le dernier à être dépassé dans la carrière de l'Allemand et de quelle façon!
Mécano de son frère Ralf à ses débuts en compétition, moins doué que d'autres de sa génération comme Frentzen ou Hakkinen, il aura montré la voie des pilotes de F1 du XXIème siècle en prouvant qu'un talent moins inné peut être compensé par le travail, ces heures d'entraînement physique qui le faisaient figurer étonnament frais sur le podium, quand les autres se tordaient d'épuisement. Pelé, Carl Lewis, Sampras, Jordan, Jack Niklaus, Schumacher, c'est le panthéon des retraités du sport pour "l'Equipe". A voté.

lundi, octobre 16, 2006

Mug of the year

Copain Anaud, ton mug vient d’être élu à l’unaminité « plus boooooo Mug de l’année » et « plus boooooo Mug des origines à nos jours » par le bureau entier.

Il concours actuellement pour le titre de « Plus boooooo cadeau de l'année ». Cependant, bien que je sois le seul votant dans cette catégorie, la compétition est ouverte jusqu’au 23 juillet 2007, il faudra donc un peu de patience pour savoir s’il a obtenu ce prestigieux titre. Confidence : il est très bien placé!

Tout de métal et de verre, ce mug est en réalité un authentique tea pot 100% chinois qui célèbre les 100 ans de l'université de Fudan à Shanghai. C'est le 149 ème Mug de ma collection.

Conférence avec BBG

Vendredi dernier j'ai assisté par intérêt personnel à une conférence sur "l'Etat du monde et la crise des Nations Unies" à l'Hôtel de Lassay. L'animateur en était Boutros Boutros-Ghali, ancien Secrétaire Général des Nations Unies.
Hotel de Lassay, Assemblée Nationale, j'arrive à 8h pile à l'heure une fois n'est pas coutume. On ne fait pas attendre la représentation du peuple quand elle vous fait l'honneur d'être votre hôte. Je mets les pieds pour la première fois dans cette cour gravillonnée et je m'y sens vite à l'aise, bien moins intimidé que dans certains autres lieux symboliques de l'état. L'attrait de la chose publique sans doute. Je la traverse du pas alerte de l'homme attendu et abandonne ma serviette à l'hôtesse comme un habitué des lieux. Une nuée de pique-assiette bourdonne déjà devant le buffet de petit-déjeuner dont je profite pour récupérer en nature sur mes impôts une tasse de café, un quart de verre de jus de fraise puis une nouvelle tasse de café.
Enfin, BBG arrive, mitraillé par un photographe qui parait s'efforcer de rappeler ses jours de gloire à l'Egyptien tant il virevolte autour de lui, claquant son portait sous tous les angles. Boutros marche et monte les escaliers d'un pas égal, insensible à cette flatterie. L'homme me paraît un peu plus vieux que le souvenir que je m'en faisais mais reste alerte malgré ses presque 84 ans. Alors que nous sommes déjà assis dans le salon réservé à la conférence, J.-L. Debré que l'on ne présente plus apparaît brièvement pour dire qu'il ne pourra hélas rester mais qu'il est formidablement heureux d'accueillir une aussi prestigieuse audience. En effet il y a là quelques ambassadeurs francophones qui ont fait le déplacement, des spécialistes, des délégués de grandes entreprises... et moi. Pour parler, le Président de l'Assemblée Nationale s'est appuyé amicalement sur les épaules de mon voisin - dirigeant d'une grosse société d'investissement ainsi que la carte qu'il m'a remise l'indique - et qui malgré son âge respectable ne boude pas son plaisir d'être ainsi reconnu en public.
On apprend toujours des choses édifiantes des ces conférences, données par des hommes ayant côtoyé et exercé le pouvoir au coeur des systèmes politiques et humains les plus complexes. BBG affirme que la balance des échanges entre Sud et Nord reste bel et bien en faveur de ce dernier, notamment par l'intermédiaire des bas prix de matières premières et que les dons qui font le voyage inverse sont non seulement insuffisants pour équilibrer la balance mais également faits dans une telle désorganisation qu'ils sont pour une large part inutilement gaspillés.
Très intéressant également, le défi que représente dans un futur très immédiat cette opposition Nord-Sud dépasse de très loin des questions comme l'Iran ou la Corée du Nord dont les velléités de disposer de l'arme atomique seront selon l'ancien Secrétaire des Nations Unies abandonnées par la négociation, en échange de quelques avantages économique et garanties militaires. Deux principales raisons à cela : d'abord parce qu'une intervention armée est peu probable, tant le monde occidental est passif militairement et s'en remet aux U.S. seuls gendarmes de la planète mais qui n'a pas les moyens de mener trois guerres en même temps. Ensuite parce que si ces armes donnent une grande responsabilité, l'avantage qu'elles procure est limité, y compris pour des pays comme Israël, le Pakistan ou l'Inde car ils ne manqueraient pas de subir les effets de leurs propres bombardement sur leurs voisins. Il en va de même pour l'Iran et la Corée du Nord. Je suis assez d'accord avec cette vision mais je crois aussi qu'une prolifération non strictement maîtrisée et l'arrivée de ces armes dans les mains de certains dirigeants finira tôt ou tard par les mettre entre les mains d'organisations beaucoup moins responsables que des états, avec les conséquences que l'on devine. La fermeté en matière de non prolifération est donc une nécessité absolue.
BBG dénonce ensuite le peu d'intérêt des opinions publiques pour les problèmes internationaux alors même que la globalisation a fait de l'effet papillon une réalité. Les populations sont si préoccupée par leur quotidien qu'une trop grande importance est donnée aux problèmes nationaux qui paraissent plus immédiats que certains problèmes existants à l'autre bout du monde. Ces derniers ont pourtant ont un réel impact sur le quotidien. La Chine, l'Inde et le Japon cependant donnent des signent encourageants d'intérêt pour la chose internationale mais cette amorce de mouvement doit être suivie si l'on veut enfin échapper aux affres d'un monde unipolaire où l'impérialisme Américain sert en réalité de masque à la passivité des nations qui pourraient également jouer le rôle de puissances.
Je suis étonné d'apprendre que parmi les pays pauvres à avoir tout de même un intérêt pour les affaires du monde, Cuba a quelques 5 000 médecins bénévoles en Afrique et un contingent de 30 000 casques bleus en Angola. Peuple Cubain, je ne t'oublierai pas.
Pour finir, l'ONU doit se réformer pour faire face à la diminution du rôle de l'état nation qu'elle a été créée pour défendre. La globalisation rend le nouveau contexte international radicalement différent de celui d'après guerre et il est temps selon BBG que les autres puissances influentes du monde, c'est à dire les Entreprises et les Organisations non gouvernementales aient voix au chapitre, tant leur rôle est prépondérant désormais et pour le futur. Très juste.
Le secrétaire général répond ensuite volontiers à quelques questions d'un auditoire qui me paraît refléter l'état d'esprit des élites dirigeantes Françaises, et même Européennes qui attendent des Etats-Unis qu'ils résolvent tous les problèmes de la planète. BBG aura eu l'élégance de ne pas le faire remarquer, mais alors même qu'une large partie de son exposé était un plaidoyer en faveur d'un monde qui cesse de s'en remettre aux Américains pour tout, la plupart des questions en revenaient à l'opinion, les raisons ou la critique des raisons Américaines d'adopter telle position ou non contre tel ou tel état ou région du monde. "Même quand je ne dis rien cela fait du bruit" a dit Ségolène Royal, qui fut récompensé par un prix d'humour politique pour cela. Il en va de même pour les Etats Unis. Et comme, les pauvres, leur vision anglo-saxonne des choses et une forme de manichéisme, voire une connexion directe de certains de leurs dirigeants avec dieu tout de même les prévient instinctivement du multilatéralisme, le résultat est qu'ils passent leur temps à être les seuls à agir, partout et pour tout, tout en étant la cible continuelle des critiques de leurs ennemis comme de leurs alliés, à par bien sûr Mme Thatcher euh...Tony Blair.

mercredi, octobre 11, 2006

La fin de M-515

Image Hosted by ImageShack.us M-515 se savait dans une zone dangeureuse mais la faim qui le tenaillait ne lui laissait pas d'autre choix. Le point de vue de M-515 était que ces énormes créatures n'avaient pas besoin qu'on les attaque pour être mortelles. Il avait observé que la seule vue de ses congénères déclenchait chez elles une réaction d'une agressivité inouïe et toute une série de mouvements désordonnés pour mettre fin à la vie de l'intrus. M-515 comprenait d'ailleurs mal une telle réaction car l'équation "je te pique" = "tu me tue", lui semblait de toute évidence disproportionnée.
Fort heureusement ces créatures étaient assez lentes, ce qui lui avait permis plus d'une fois de se sortir d'un mauvais pas. Mais il leur arrivait de faire preuve d'une surprenante adresse: il les avait vu parfois saisir au vol un frère, un ami ou un collègue d'escadrille, l'éparpillant aussitôt d'une façon si horrible que la trainée de matière organique qui restait de l'attaque pouvait difficilement faire croire qu'elle avait vécu il y a peu.
Et cette fois-ci, c'était vraiment dangeureux pour M-515 car les créatures étaient en forte concentration et leur état d'énervement perceptible rendait leur voisinage hautement mortel. Il décida de tenter tout de même sa chance et après s'être consciencieusement assoupli entama un vol aléatoire afin de déterminer laquelle de ces terribles créature allait subir la piqure indolore de son dard, issu de milliers d'années d'évolution et de perfectionnement technique.
Les créatures à la peau sombre l'excitaient particulièrement car cette peau, peu épaisse et peu grasse laissait facilement accéder aux veines de la bête et au merveilleux hydromel qu'elles charrient. Alors qu'à certains moment de la journée elle était si dure que les meilleurs aiguillons se luxaient à tenter de la percer, la nuit ou lorsque les créatures étaient en plein effort comme maintenant, elle était au contraire moite et souple, une enveloppe douce qui se laissait transpercer presque sans effort.
M-515 s'immobilisa à portée d'une de ces créatures sombres, vérifia son outil de perforation et attendit son heure.
Elle ne tarda pas à arriver: alors qu'elle avait feint de ne pas l'avoir remarqué, la créature détendit soudain vers lui un membre avec une violence que ne pouvait soupçonner M-515 qui passa de vie à trépas sans même s'en rendre compte.
Maudits moustiques. Après avoir éliminé cet étourdi hier dans ma salle de musculation d'un coup de pied contre le mur, j'ai tranquillement essuyé mon pied puis j'ai voulu vous faire partager comment, selon moi, la petite bestiole que j'observais depuis son entrée par la fenêtre était venue rencontrer ma semelle et son destin.

lundi, octobre 09, 2006

Blanche fumée...

C'est celle qui a vu s'envoler nos espoirs de huitième titre pour M. Schumache ce week-end. La chance se joue de tous les camps, comme pour montrer qu'elle n'appartient à aucun.
Dimanche dernier, à la même heure, nous jubilions de voir le Baron prendre pour la première fois de la saison la tête du championnat, l'histoire semblait en marche: au terme d'une incroyable remontée de 25 points de retard à la mi-saison, le prince des acrobates sur roues allait conclure son jubilé annoncé en portant au Japon l'estocade à l'Espagnol qui fut certes un adversaire valeureux.
A 15 tours de la fin l'histoire décida brutalement de la gloire d'un deuxième titre pour l'Espagnol. En battant pour la seconde fois le seul septuple champion de l'histoire, ne vous déplaise. Quelle tristesse.
Ayant fait la fête chez Fabien jusqu'à 6h, je m'étais a peine assoupi pendant une petite demi-heure avant que mon réveil ne sonne, presque en même temps que ma sonnette, sous l'effet du doigt de Alex "La Bitch" venu expressément de chez lui à pareille heure pour assister à ce que nous pensions être un triomphe.
Vlad, avec qui j'avais dîné la veille chez Christophe s'était excusé: malade. Nous avons regretté tout à l'heure, quand il m'a appelé pour mêler ses larmes aux miennes de ne pas avoir joint nos forces spirituelles pour empêcher par la prière ce désastre.
C'est ainsi que vers 8h La Bitch et moi affichions la même mine déconfite et incrédule. Au passage, TRES TRES mauvais point pour les f******* réalisateurs de TF1 car une fois de plus, l'évènement -sportif - le plus grave de ces 8 derniers mois, avant même le coup de boule, est arrivé pendant la pub, oui môôôôkieu! Pendant que Dyson nous prenait pour des ménagères - l'heure matinale sans doute - et nous expliquait que son aspirateur ne perdait jamais de puissance, le moteur de la 248 F1 aux sept étoiles perdait toute la sienne. On en restera à 7, ce qui est déjà beaucoup, mais quelle déception! A moins que...

vendredi, octobre 06, 2006

How can he stop?

Comment la Baron Rouge peut-il s'arrêter après une telle année, après de telles démonstrations de maîtrise de la chose qui roule?
Dimanche dernier encore, après des qualifs hallucinantes où il arrache sur le mouillé, avec des Bridgestones durs comme du bois, une place sur la troisième ligne de la grille, il enchaîne sur une course de iouf où il reprend - on the track svp - Barrichello puis Alonso dans un souffle et enfin Fisichella!
Et que dire des dépassements! Dans un trou de souris pour Alonso, les deux roues droites dans l'herbe pour Fisichella, après avoir poussé le romain à commettre une faute avec ses pneus froids exactement à l'endroit qu'il voulait! Brillant, génial, rouge.
J'étais à moitié endormi au Mexique quand il a annoncé qu'il courrait à Monza pour la dernière fois et j'avoue que la nouvelle m'a bien réveillé et complètement attristé. L'Altesse Rouge tire sa révérence... Heureusement il nous restera Kimi et l'Iceman sera également en rouge l'année prochaine! C'était écrit, que cela soit accompli. A ce propos, il parait que le finlandais est adepte des soirées - très - arrosées. Je compte bien sur lui pour arroser nos dimanches de champagne!

lundi, octobre 02, 2006

Haro sur KLM


KLM c'est pas iouf du tout.
"City of Orlando", notre avion, devrait partir pour une retraite bien méritée. Le service à bord, s'il fut excellent à l'aller, fut catastrophique au retour, bref inconstant.
Mais pour couronner le tout ces coquins ont tout bonnement paumé une de nos valises pendant le voyage aller à Mexico.
Ca peut arriver direz-vous, soit. Mais la gestion de l'après-perte est catastrophique: informations erronnées et contradictoires, compensation ridicule - 100$ pour plus de 15 jours !! - mauvaise volonté, mensonges éhontés, tout a été vu de la part des équipes au sol de cette compagnie à Mexico et Amsterdam. Pour finir, un agent désolé mais ayant visiblement acquis le niveau de sérennité nécessaire pour encaisser toute la journée des voyageurs mécontent, nous avoue à notre retour à Paris qu'à partir de ce délai il nous faut vraiment considérer la valise comme définitivement perdue...
C'est toujours agaçant d'avoir un bagage retardé ou perdu, mais le pire est bien d'avoir cette impression que vous avez confié vos affaires à des gens complètement incompétents.