vendredi, avril 13, 2007

Petite promenade

Mercredi dernier, boulot terminé et après avoir vidé mes 50 cl (on est pas des gosses) aux 3 brasseurs avec mon ami Julien, je saute dans le train de 20h direction Paris. Arrivée prévue 21h05, parfait.

Je tente les toilettes mais la porte résiste, puis bruit de verrou, s'ouvre sur le visage d'un homme qui me regarde sévèrement pendant quelques instants avant de se refermer et re-bruit de verrou. Je n'ai pas encore fini d'être étonné que la porte s'ouvre à nouveau sur l'homme que j'ai dérangé pendant qu'il s'allégeait de quelques grammes d'eau ou de matières devenue inutiles à son organisme.

"Vous avez pas vu que c'était occupé ?" me prend t-il presque à parti avec un accent léger.
"Désolé, je n'ai pas fait attention Monsieur", me souvenant soudain que notre homme a raison, j'aurai dû observer la couleur rouge du verrou.
Mais l'homme, la trentaine, bien habillé, pas l'air spécialement déséquilibré, bref aucune raison pour péter un câble parcequ'un étourdi a touché la poignée de "ses" chiottes, reste pourtant devant moi, à me fixer d'un regard lourd de reproche sinon d'autre chose.
Je m'énerve : " Ca arrive Monsieur, ce n'est pas grave!"
Paraissant soudain se réveiller il file sans mot dire. Bizarre.

Je passe la presque totalité de l'heure de train au téléphone, à mon habitude. Je préviens Sabrina que je la rappellerai pour lui dire à quelle heure venir me chercher dans ma gare de banlieue.
Ca fait plus de 3 ans que je n'ai pas repris le train de Banlieue.
La gare du Nord ne parait-pas avoir trop souffert des émeutes d'il y a quelques jours mais l'endroit est électrique. Je trouve les voyageurs de ces heures tardives énervés et tendus, prêts à exploser à la moindre étincelle. Ca explique peut-être cette flambée de violence. J'achète un billet avant de me rendre compte que aucune machine de compostage ne fonctionne. Le train de Banlieue est-il devenu gratuit depuis les récents évènements?

Première catastrophe, le train est à 21h44. Je vais devoir attendre. Heureusement j'ai à finir tout un article de BusinessWeek sur ce Lakshmi Mittal qui donne les rênes du Merging and Aquisition à son fils de 31 ans, lequel s'empresse d'aller mettre à genou le Président Dolé et toute l'équipe de sexagénaire d'Arcelor. Hier Mittal se payait des usines en ruines et les transformait en vache à lait, aujhourd'hui la firme sort le chéquier avec la couverture en couilles de bébé Panda pour se payer les fleurons mondiaux de l'aciérie.

Je m'installe dans le train qui part à l'heure dite. Soudain je m'avise que j'ai oublié de rappeler la miss pour l'avertir de mon arrivée et là catastrophe! Plus de batterie dans le téléphone, impossible de me rappeller le numéro et de toute façon les deux personnes à qui je demande d'avoir l'amabilité de me prêter leur portable me répondent comme à celui qui n'a pas encore compris que "Dieu pour tous" est précédé par "Chacun pour soi".

Et voilà comment je me suis retrouvé à marcher 6 kms à 22h15, une ligne droite interminable traversant deux villes pour rentrer chez moi! Prenons les choses avec philosophie, il faisait bon et depuis le temps que je m'étais promis de faire ce chemin à pied...

mercredi, avril 04, 2007

BlackBerry Pearl

Alors là je suis amoureux. J'ai croisé le BlackBerry Pearl 8100 dans les mains de Samuel, DSI de son état donc expert incontestable en matière de téléphonie high tech. J'ai regardé le Pearl, il m'a regardé et nous avons craqué l'un pour l'autre. Les noces sont prévues dès la semaine prochaine, mes 61 000 points (!) SFR carré rouge devant suffire pour la dot, sinon qu'importe, puisque je vous dit que je l'aime.

Adieu Nokia 6600. Mais avant de te délaisser il me faut rendre hommage aux fiers services que tu m'a rendu 2 ans durant. Connexion automatique à mon Outlook, mise à jour de mes meetings, anniversaires - je suis si étourdi - et même GPS le temps de quelques mois de test par SFR. Tu étais dans la lignée de ces téléphones compacts multifonctions qui n'ont pas oublié qu'il sont d'abord faits pour... téléphoner! Meme le luxe de l'excellente définition de ton appareil photo ne t'a jamais faire perdre de vue l'essentiel.

Ces dernier temps ton embonpoint que la passion de nos débuts m'avait masqué me dérangeait, finalement. Deux années de vie commune ont laissé sur toi des escarres et des plaies qui oh sans trop rien altérer de ta plastique dans l'ensemble ne laissent cependant aucun doute lorsqu'on t'approche : tu est vieux. Et puis tu es souvent tombé aussi. De mon fait il est vrai, mais parfois aussi lorsque laissé trop près du bord tu t'agitait, ému par un appel matinal. Je ne t'aime plus donc mais ta retraite est méritée, tu as bien servi. Et puis c'est une belle fin de partir debout, toi qui failli périr noyé deux fois, dans du café et dans le fond d'une poubelle. Mais tu as lutté, séché, un peu buggé, et tu es revenu à chaque fois.


Et maintenant, le meilleur honneur que je puisse te rendre est de donner ta place à un objet de même inspiration, dont le seul avantage est la fraîcheur de sa jeunesse. Pearl 8100 n'est pas ton remplaçant, il est ton héritier :

Free Image Hosting at www.ImageShack.us

En regardant cet appareil d'un oeil non averti vous vous demanderez ce qu'on peut bien lui trouver de si fantastique... c'est précisément là que réside son génie! Telle une M3 à la robe austère, ce petit engin cache une âme de feu!

Pearl est fait avant tout pour téléphoner. J'ai horreur de tous ces téléphones qu'on ouvre en deux, en quatre, qui pivotent, s'ouvrent, se ferment, ont toutes les touches de l'aphabet, minuscules ou énormes mais toujours
ridicules, qui tentent de vous faire croire que vous avez affaire à un ordinateur, à un appareil photo, à un gode en mousse ou une miche de pain alors qu'il ne sont que ce qu'ils sont. Pas de ca avec Pearl, compact, sophistiqué (email, photo, assistant personnel, internet), design sobre, voilà du boulot bien fait que 007 n'aurait pas renié!

Val Tho

Y a rien à dire, une semaine de snow ca vous transforme un homme. Après avoir écumé les Alpes françaises il me restait à découvrir la plus haute des stations au monde, nichée dans le plus vaste domaine skiable de la planète, que de records ces 3 vallées : Val-Thorens.

Hé bé je peux vous dire que j'ai pas été décu et mon estomac nom plus : overdose de fromage dès le premier jour, suivie de deux journées sans toucher à ma planche pour cause de ventre tendu come une mongolfière! Du jamais vu en 10 ans de snow, même en Haute-Savoie, pays du frometon ni même après le pire de nos gueuletons à l'Etoile, sur les pistes des Ménuires où la bouteille de Génépi laissée par l'aubergiste finissait sa vie séance tenante.

Heureusement j'ai profité de ces deux jours pour refaire mon retard en hamman et jaccuzzi pour l'année et enfin le reste de la semaine, quoique subissant l'"afternath" de ma mésaventure j'ai pu rejoindre la troupe sur la piste dans ma tenue des "rescue forces"! Neige merveilleuse, puisqu'une semaine blanche nous avait précédé, temps fabuleux, bouffe incroyable, je vous recommande
Le Montana et ses **** qui ne sont pas volées.

En route!
Devant nous le Santa-Fé N°1 "Sky leader", éclaireur de radars et autres gracieusetés flashantes pernicieusement nichées sur le bord de la route. "Sky leader" n'a pas failli à sa mission et est même tombé au combat : la douloureuse devrait arriver dans quelques semaines hélas, Monsieur N.! Mais merci d'avoir protégé mon permis.


Premières cimes enneigées


"Monsieur N.", courageux ouvreur


Alain, "Tsunami", curveur di iouf


Les "Rescue Forces" en position délicate


Samuel "Master", Attention, cet homme EST le meilleur skieur que je connaisse


"Prof" Virgil, au style académique


End of the mission


Retour au petit matin
Quand les BMW et autres breaks Audi (hein Alain!) restaient bloqués au garage, incapable de monter jusqu'aux apparts à cause de la neige de vendredi, nos SUV se jouaient lestement des congères. Quelle bonne idée le SUV.



End of the road
Dernière halte, le temps d'un échange secret de roblechon sur l'Autoroute. Un Go-Fast de Roblechon, c'est bien une idée à nous çà!


Bon il me manque beaucoup de photos puisque fort égoistement je n'en ai presque pas pris cette année, comptant sur les autres pour se geler les doigts pendant que je m'adonnais au curving sur neige fraiche. Comme nous étions 11 les liens vers les pages photos ne devraient pas tarder à arriver et je les mettrai pour faire justice à ceux qui ne sont pas ici!