jeudi, août 30, 2007

L'aube le soir ou la nuit

Free Image Hosting at www.ImageShack.us

La déception est toujours à la hauteur de l'attente qui la précède, nous l'avons tous expérimenté un jour. Ma dernière fois c'était hier, en refermant le livre (devrais-je dire comme Giscard le "fascicule"?) de Yasmina Reza portant le titre susnommé.

Je ne vous accable pas de certaines de mes lectures, les professions de foi des candidats avant et pendant les campagnes étant des sujets sur lesquels on peut difficilement avoir un avis objectif. Mais je crois que même si on se sent acquis d'avance à l'un des camps, il faut tout lire, de l'encensoir à la dent dure, afin d'être autant conforté dans son opinion que de rester éveillé et attentif à ne devenir de ces moutons qui cautionnent tout. L'avantage de l'ennemi de votre ami est qu'il l'éclaire sous un jour qui vous permettra de sauvegarder votre amitié en évitant les écueils des défauts que seul celui qui n'aime pas sait voir. (ouf..! Bon on garde mais promis j'essaierai des phrases moins longues voir ce que ca donne :-)

Je m'attendais donc, au titre évocateur proposé par Yasmina, sinon à un brulôt digne de
Victor Noir, au moins quelque chose d'extérieur et de lucide, avec la malice que peuvent avoir les écrivains de dire leur avis sans en avoir l'air, contrairement à ces lourdauds de journalistes.

Mais c'est avec une infinie tristesse qu'après avoir parcouru les 186 pages écris gros par l'Irano-Hongroise (tiens tiens...) je dois reconnaître que le détestable Jean-François Kahn avait raison au sujet de cet ouvrage : c'est nul.

Pire, n'eût-ce été le nom de l'auteur de Nulle part en couverture, on aurait volontier attribué la succession d'anecdotes, la plupart d'un quotidien affligeant de banalité, à quelque secrétaire ou servante non initiée pensant se faire quelques pièces en racontant ce que chacune des dizaines de personnes ayant entouré Sarkozy a vu et entendu aussi bien qu'elle, pas d'intime, encore moins d'extraordinaire.

Il y a heureusement quelques verbatim amusants comme le "Merci mon Omar" lancé au président Gabonais qui le félicite de son élection. Pour appeler
Omar Bongo "Mon Omar" il faut avoir le cuir épais. Mettons ça sur le compte de l'émotion.

Amusant aussi aux Antilles , s'adressant à Y.Reza et à Elodie Grégoire, sa photographe officielle, alors que
Lucette Michaux-Chevry harangue la foule, préparant son entrée en scène :
"- Lucette : Nicolas Saarkôssi, un homme de coeur!
- Nicolas : Vous entendez les filles?
- Lucette : Je vous parle de l'homme! L'HOMME!!!
- Nicolas : Elle est modérée ce soir.
- Lucette : Il s'est OPPOSE au mariage homosexuel!!
- Nicolas : Ah ça je l'avais pas vu venir! Qu'est-ce que ça vient faire là??..."

ou encore, répondant à Xavier Bertrand qui campait une Ségolène Royal vindicative, et le provoquait sur l'hopital, pendant un entraînant au débat d'entre deux tours : "Madame, madame, si vous pouvez expliquer aux Français qu'on peut-être mieux soigné en dépensant moins, allez-y. On a besoin d'argent pour l'hôpital mais où trouvez-vous l'argent? J'en parle, vous n'êtes pas contente. Je crée une recette pour la sécurité, vous n'êtes pas contente, vous n'êtes jamais contente, pauvre conne! Dites-moi, où vous trouvez l'argent? J'ai un de mes proches, madame, qui est devenu sourd, son prénom est Jacques, il faut bien qu'on lui trouve de l'argent pour son Sonotone!...". Voilà qui aurait pimenté le vrai débat lorsqu'il eut lieu!

Le meilleur étant sans conteste un portrait au vitriol de tous les candidats par mamie Reza, pétrie de bon sens qui fini tout de même par soupirer qu'elle votera "pour la Sarkotte" malgré la trop grande nervosité dont elle lui paraît affublé.

...Oups, je viens d'éventer tous les secrets du bouquin.

jeudi, août 16, 2007

Mc Morning

Assez souvent le matin, en allant au bureau, je m'arrête au McDo de Taverny sur les coups de 8h30 pour prendre un McMorning dont je petit-déjeune pendant rapidement pendant mon trajet. Je garde le café pour le bureau où, aussitôt arrivé je choisi religieusement un de mes 168 mugs, qui devient alors "Mug One" et reçoit le café chaud qu'il est chargé de contenir pendant les deux heures qui suivent si je reste au bureau toute la matinée.



Ce matin, en pointant au fameux McDal tabernacien, l'employé me regarda arriver jusqu'au comptoir avec un grand sourire et avant que j'ouvre la bouche me déposa ma commande toute prête sur la banque. J'étais heureux de ce gain de temps et nous échangeâmes une plaisanterie sur les forces de l'habitude mais il n'empêche que c'est toujours un peu inquiétant d'être aussi lisible. Tous les stratèges vous le diront: c'est offrir un avantage aussi redoutable qu'immérité à l'adversaire. Je vais donc changer de menu.

mardi, août 14, 2007

Remember Mexico

Mieux vaut tard que jamais, et surtout avant Mexico II dans quelques semaines, voici Mexico I, qui eu lieu voici... 1 an déjà. Je l'ai dit, mieux vaut tard que jamais. Malgré la valise perdue de Fabio - rendue chez lui deux mois plus tard dans une improvisation totale de KLM - on s'est bien marrés, entre les soirées aie aie aie, la night life di iouf de Mexico, les lunes de Theotihuacan, Guanajuato, patrimoine mondial de l'humanité et son célébrissime "parque del anaconda" bientôt classé lui aussi...




























Mexico n'a qu'à bien se tenir : we're back!