lundi, juillet 09, 2007

Mariage du Oustif !

Le mariage de Audrey et Fabrice ouvrit une nouvelle ère avec un faste inoui, de la libérale synagogue Copernic aux ors des salons Wagram, des limousines aux cadeaux des invités. Celui de Gina et Bruno rivalisa en faste et s'offrit le luxe insolent du déplacement d'un aéropage complet familialo-amical dans une charmante ville de l'English Riviera - car elle existe - nommée Torquay. Il y aura désormais le mariage de Stéphane "Oustif", ami modèle, associé modèle, directeur financier modèle et de Céline, la nouvelle madame, tant il fixa des standards désormais inatteignables pour les molles bourses.


J'eu l'honneur d'emmener le marié à mon bord jusqu'à la mairie de Bocé, bourgade perdue dans la campagne Angevine. La bugatti de collection de l'oncle ayant connu un sort funeste au détour d'un virage la veille, c'est à bord du 4x4 BMW de son père que la mariée arriva, le bustier aguicheur et merveilleusement vêtue de blanc. Ce fut rapide, "Oui" et "Oui" - tiens, quelle surprise - et hop, direction l'église devant des villageois médusé d'acceuillir un tel cortège dont les plaques d'immatriculation des grosses berlines trahissait l'origine.


A l'église un deuxième honneur m'attendait puisque j'étais témoin du marié. L'office, solennel mais plein de vie passa trop vite et les nouveaux époux furent aussitôt après emmenés dans quelqu'endroit secret par le photographe.


Des gites avaient étés réservés dans toute la région pour les convives. Le nôtre était tenu par un agréable couple de sexagénaires qui vivent dans un vrai paradis avec jacuzzi assez large pour 10 personnes. Pour éviter que les excès de la fête ne se paient en collections de tronc d'arbres sur capots, des navettes aux chauffeurs sobres passèrent chercher les invités à leur gîte. ces mêmes navettes firent à partir de minuit un service de dépose des convives toutes les heures jusqu'à 5h. Du grand art en matière d'organisation, prend en de la graine ô lecteur, pour ton plus beau jour de ta vie s'il se présente : or-ga-ni-sa-tion!

Arrivés à la Mancelière, maison familiale de Céline, nous comprîmes que the best was yet to come. Pas moins de trois jardins entourent la demeure, dont un magnifique jardin japonais. Un Jazz band de 12 personnes nourissait les oreilles, pendant que la bouche furetait dans les 3 buffets ou les morceaux exquis disputaient la place aux vins, champagnes et alcools à étiquette.

Nous passâmes à table et le repas, excellent et servi dans un ballet théâtral fût agrémenté entre les plats par un magicien qui me rendis mon billet de 20€ dans un oeuf que je cassai moi même - tour surprenant dont je crus percer le secret. Il se termina par une fontaine de champagne.


C'est à l'extérieur des jardins, que les festivités continuaient : rien moins qu'un feu d'artifice digne d'une bourgade moyenne pour le 14 juillet de l'avis de l'artificier lui même à qui Virgil et moi le demandions, un faste inoui vous dis-je comment faudra t-il vous l'expliquer?

Enfin le bal commença, ouvert par les mariés comme il se doit sur une valse qu'aurait regrettée la belle époque. Evidemment cela ne pouvait durer plus que le symbole et très vite des sons modernes et puissants remplirent l'air pour que nous nous déchaînions sur le dance floor. Allez, encore une merveille d'organisation? la piste de dance, assez grande pour nous acuueillir tous sans heurts génants, était disposée sous une large tenture, ce qui fait que lorsque vers 1h du matin il se mit à pleuvoir pas une goute ne mouilla ceux qui ne le voulaient pas!


Revenu à 5h30 au gîte je me plongait avec Virgil et Alex dans le jacuzzi de la demeure qui tint toutes ses promesses, me relaxant tant et plus. J'en avais bien besoin puisque, sans une minute de sommeil au compteur je repris immédiatement le volant pour abattre les 4 heures de route qui me séparaient de Magny-Cours. Je ne pouvais en aucune façon manquer le dernier Grand Prix de France couru sur les terres Nivernaises...

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Surpasser un tel mariage m'apparaît être une tâche bien difficile pour d'éventuels challengers !

Je dis ça car j'ai eu la chance de vivre le même type d'expérience en assistant, il y a un peu plus d'un an, à une noce qui de l'avis de tous surpassait sur tous les plans tout ce qui s'était fait du genre jusqu'à ce jour. Ce jour là nous assistions clairement à un dépoussiérage du référentiel, une révision des normes.

J'ai depuis entendu parlé de deux couples s'étant risqués à relever le défi. Sans malheureusement que je puisse de moi-même mesurer l'ampleur des efforts développés, des observateurs avisés - bien évidemment présents à la redéfinition des standards à laquelle nous avions pu assister - me l'ont confirmé : "Mariage sympa... bel effort... mais soit dit entre nous, ça ne s'est jamais réellement éloigné du parcours imposé". Le verdict est sobre. Il ne laisse pas de place à la confusion. Le couple "Defender" reste tenant du titre.

Pour ma part, j'ai maintenant conscience du niveau de la réponse que je devrais apporter le jour venu. Je saurai m'entourer d'une équipe maîtrisant son art. J'envisage d'engager pour l'occasion un "wedding advisor" tout droit venu d'Hollywood, USA. lol

11/7/07 10:48  
Blogger WeblogAlpha said...

Le "wedding Advisor" me parait en effet être une précaution élémentaire. Je note l'idée. Mais la position du "Defender", telle que je l'ai observée, est si forte qu'un bon "Money Saver" s'avèrera également indispensable dans l'année précédent pareil évènement (et le cas échéant bien entendu)! Je vais être très clair: la belle - et je ne la connaît pas encore - à intérêt à valoir l'effort, sinon... :-)

13/7/07 17:52  

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