lundi, mars 19, 2007

Tout peut arriver !

Sportivement le week-end a été bien au-delà de mes espérances.

Samedi après-midi je m'arrête avec mon frère et Arnaud dans une taverne anglaise près de Wagram pour assister à un match France/Ecosse de légende où la France conquiert les 25 points qu'il lui fallait pour emporter le tournoi des 5 nations à la dernière action de la dernière minute (ou l'inverse).

Au moment ou nous quittions l'endroit, repus de victoire et lestés de nos 4 pintes de Guinness respectives, les anglais voyaient leur derniers espoirs réduits à néant face à un Pays de Galle sevré de triomphe depuis le début du tournoi et qui prit sa revanche en mangeant les "Brits". De toute façon il fallait un écart de 50 points à l'Angleterre pour coiffer la France au finish, soyons clairs : mission impossible ou pour le moins compliquée.

Le soir même Monaco l'emporte 2-1 face à Nantes après avoir été menée au score et à 4h du matin il y avait foule chez moi - quand on aime on ne dort pas - pour l'ouverture de la saison de F1.

On n'a pas fait l'effort pour rien : victoire de Ferrari mais les McLaren et les BMW sont bel et bien là, l'année sera chaude. Donne t-on à Raikkonen le surnom de "Iceman" en raison de son tempérament glacial? Lui affirme qu'on a pas trouvé meilleur moyen de mettre la vodka a températeure avant de boire à plein goulot le champagne du podium. Et en course, quel monstre! Il lui manquait chaussure à son pied, désormais le voilà chaussé de rouge.

Pour finir, dimanche soir session dominicale de foot en salle. Après des débuts difficiles mon équipe domine le tournoi, nos passages sur le banc se font rares. C'est à mon tour d'être au but pendant la partie de 8 minutes, nous marquons et il reste 10 secondes à jouer au coup d'envoi. Sifflet. Je galvanise mes troupes : "attention les gars, tout peut arriver, tout peut arr..." avant la fin de ma phrase un missile perfore la lucarne gauche, me clouant le bec et mettant mon équipe dehors. Heureusement que le reste de la soirée nous a apporté son lot de victoires parce que sinon je vous assure qu'il y avait de quoi être vexé.