mardi, septembre 05, 2006

Universités d'été de l'UMP...


Dimanche matin, mon frère et Renaud m'ayant posés tous deux un beau lapin pour le golf programmé de bonne heure, j'étais debout à une heure inhabituelle pour un fêtard couché à 4h du mat. J'en ai donc profité pour écouter pour la première fois du début à la fin un discours politique. C'était le discours de clôture de l'université d'été de l'UMP, prononcé par Nicolas Sarkozy. Les dents brossées et ma douche prise, attentif et frais, je me suis arrêté devant ma télé pour ce que je croyais n'être qu'un instant mais qui dura tout le temps des constats et promesses du chantre de la rupture.
On entend tout et n'importe quoi au sujet de Nico. Rien que son nom évoque déjà quelque chose de particulier, Jacques Delors, Francois Mitterand, Jacques Chirac, même Jean-Marie the Pen, tous ces noms ont la même consonnance Française vraie. Mais Nicolas Sarkozy... Je trouve que ca fait un peu Tzar, ça colle parfaitement à l'image du Hongrois, ça a quelque chose d'Ouzbèque, bref, ça a l'air de venir d'ailleurs et ça attire déjà l'attention.
Je m'interroge sur le fait que le personnage m'intéresse assez, pour ne pas dire me plaît complètement. Comme il plaît au lobby libéro-catho-démocrato-populo-jeuno-droito-entrepreunarial qui menace l'avenir du pays selon J.F. Kahn et Marianne qui les qualifient de 'bullocrates qui, enfermés dans leur bulle disent que le France coule alors qu'ils coulent tout seuls'.
Il m'expliquera JFK à l'occasion quel pays dont les élites sombrent ne coule pas avec. Bolchévique va. Toujours selon JFK les aspirations hégémonistes de la classe Sarkozienne devraient être balayées prochainement par la justice du peuple qui entend ne plus être soumise à la dictature de l'alternance gauche-droite. Sauf que les urnes ne semblent pas parler le même language et c'est pourtant le peuple dont JFK parle qui vote. Cela dit il ne cache pas sa 'sensibilité centriste' JFK et précisément François Bayrou, roi du centre, conquérant de l'inutile, vit lui aussi dans l'illusion d'une France devenue centriste. Les malheureux n'ont pas compris que Droite et Gauche d'aujourd'hui sont déjà au centre!
Laissons cela, je m'étendrai à l'occasion sur mon opinion au sujet de Nico Sarko, l'homme du Nouveau - Ca rime. Un nouveau dans lequel je crois en tout cas.
J'ai donc, nu dans mon salon, applaudi son discours de clotûre de l'université d'été du Medef - pardon, de l'UMP sans la tenue qui sied aux gens bien éduqués, je le confesse.